Concours d’affiche scientifique du RQ3i 2025 : félicitations aux lauréates et lauréats !

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Concours d’affiche scientifique du RQ3i 2025 : félicitations aux lauréates et lauréats !

Dans le cadre du premier colloque annuel du RQ3i, tenu les 16 et 17 octobre 2025 à Montréal, le Concours de la meilleure affiche scientifique étudiante a mis à l’honneur la recherche de la relève en immigration, intégration et relations interculturelles.

Ce concours visait à valoriser les contributions des étudiant·es membres du réseau et à encourager la diffusion de leurs travaux auprès de la communauté scientifique et des partenaires du RQ3i.

Les affiches présentées ont été évaluées selon plusieurs critères : clarté, pertinence scientifique, originalité et potentiel de mobilisation des connaissances. Les participant·es au colloque ont pu voter via un formulaire en ligne.

De gauche à droite : Jude Cangé (Université Laval), Nolwenn Gonzalez (Université Laval), Yasaman Naserifar (Université de Montréal) et Jean Aristide Nayaoba Bonkoungou (Université du Québec à Montréal).

Félicitations aux finalistes du concours 2025 

Le concours de la meilleure affiche scientifique 2025 a été remporté par quatre étudiantes, à savoir, dans l’ordre : Yasaman Naserifar (Université de Montréal) et Nolwenn Gonzalez (Université Laval), qui ont obtenu la première place, suivies de Jean Aristide Nayaoba Bonkoungou (UQAM) à la deuxième place et de Jude Cangé (Université Laval) à la troisième place.

Le RQ3i félicite chaleureusement l’ensemble des participant·es pour leur contribution et leur engagement.

Découvrez affiches gagnantes

Directeurs : Bob W. White et Yvan Leanza

Titre : Exploration des modèles théoriques et des définitions des compétences interculturelles : une revue de la littérature au service de l’intégration sociale et du rapprochement interculturel au Québec

Cette recherche propose une une revue de la portée (scoping review) de la littérature portant sur les compétences interculturelles (CI), essentielles dans les milieux professionnels et éducatifs pour favoriser inclusion et cohésion sociale. À partir de 114 articles et 17 ouvrages analysés selon la méthode du Johanna Briggs Institute, les auteures mettent en évidence la définition de Deardorff (2006) comme la plus complète et mobilisée dans le champ. L’étude démontre que les CI reposent sur des dimensions cognitives, affectives et comportementales, et s’expriment à travers des attitudes, une posture réflexive et des compétences comme l’esprit critique. Cette recherche contribue à clarifier les fondements conceptuels des CI et à orienter les pratiques de formation interculturelle au Québec.

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Direction : Ndeye Dieynaba Ndiaye

Titre : Droit d’asile et capacité d’accueil au Québec : quelques solutions juridiques de conciliation

Cette étude interroge la tension entre l’obligation internationale de protection du droit d’asile et la capacité d’accueil invoquée par le Québec. S’appuyant sur une approche constructiviste nourrie de droit comparé, l’auteur explore trois pistes de conciliation : institutionnelle (redéfinition du partage des compétences entre Ottawa et Québec), procédurale (amélioration du traitement des demandes) et financière. Cette analyse, fondée sur la doctrine, la jurisprudence et les textes législatifs, vise à proposer des solutions concrètes pour harmoniser les exigences humanitaires et les réalités administratives de la protection des personnes réfugiées.

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Direction : Aline Lechaume et Daniel Côté

Titre : Réadaptation au travail en contexte migratoire : entre processus institutionnels, expériences subjectives et rapports de pouvoir

S’inscrivant dans une perspective critique et anthropologique, cette communication explore les parcours de réadaptation de travailleurs issus de la communauté haïtienne au Québec. À partir de données qualitatives recueillies auprès de 35 participants, la recherche met en lumière les obstacles structurels – précarité statutaire, barrières linguistiques, discriminations – ainsi que les stratégies de résistance et de pouvoir d’agir développées par les travailleurs. En analysant la réadaptation comme un espace de négociation identitaire et de résilience, l’étude contribue à repenser les pratiques d’intervention en contexte interculturel.

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